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Photo du rédacteurAnnaïk Viallet

𝗤𝘂'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘀𝘀𝗲 𝗮̀ 𝘁𝗲 𝘀𝗮𝗰𝗿𝗶𝗳𝗶𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗹'𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 ?

Dans mon accompagnement je constate encore et toujours cette même problématique : l’épuisement à se sacrifier à l’autre.

Alors que se passe-t-il pour que vous soyez plus à l’aise à donner à l’autre plutôt qu’à vous-même. Qu’est-ce qui vous pousse à épuiser vos ressources au bénéfice des autres ?

Un sujet complexe auquel j’ai à cœur de démonter pour vous permettre de vous offrir ce temps, cette attention que vous méritez sans nul doute.

Prenons un exemple, votre conjoint(e), un ami(e) a besoin d’aide, vous êtes fatigué, mais vous ne vous entendez pas, seul l’appel à l’aide de l’autre capte toute votre attention.

Vous y allez, avec tout votre cœur et votre bonne volonté, vous apportez votre aide autant que nécessaire.

Puis les demandes s’enchaînent, vous ne vous êtes toujours pas entendu.


Vous vous épuisez et comme vous êtes un être humain et non un robot ou un super héros doté de super pouvoirs, vous finissez par vous écrouler ou bien vous tenez, avec des béquilles médicamenteuses ou des douleurs physiques, parfois même une maladie. Tout dépend jusqu’où vous allez…

Rien ne sert de culpabiliser si vous en êtes arrivé à des extrêmes c’est que vous êtes doté d’un incroyable amour pour l’autre.

Malheureusement la vie ne fonctionne pas comme ça, pour donner il faut déjà posséder. C’est ce qu’on appelle les vases communicants. Pour donner de l’énergie il faut en avoir suffisamment sinon vous allez puiser ailleurs, dans vos ressources.

Alors pourquoi quelque chose en vous vous pousse malgré tout à continuer à vous oublier et passer toute l’énergie qu’il vous reste à vous occuper des autres ?

Il y a beaucoup de raison à cela:


✨𝗟𝗲 𝘀𝘆𝗻𝗱𝗿𝗼𝗺𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝗮𝘂𝘃𝗲𝘂𝗿 : il cache des blessures émotionnelles vécues dans l'enfance ou l'adolescence qui vont faire de lui un sauveur compulsif, cherchant sans cesse la reconnaissance. C’est très souvent la blessure d’injustice qui pousse le sauveur à se revêtir de sa cape de super sauveur.


✨𝗟𝗮 𝗳𝘂𝗶𝘁𝗲 : tant que vous vous occupez des problèmes des autres, vous ne remarquez même plus les votre. C’est l’art du magicien : là, et hop, plus là !


✨𝗟𝗮 𝗯𝗹𝗲𝘀𝘀𝘂𝗿𝗲 𝗱’𝗵𝘂𝗺𝗶𝗹𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : une blessure dans l’enfance dont résulte un sentiment de honte, de s’être senti rabaissé, humilié, dévalorisé, sali, dénigré. C’est le sentiment d’être atteint dans sa dignité, son amour-propre.


Cette blessure laisse place à un manque de confiance en soi ultime et à un sentiment de honte qui laissera place à un masque de masochiste, ce dernier possédant une très mauvaise estime de lui-même, pensant ne pas être digne d’être aimé agira en se créant des contraintes et des obligations afin de ne pas être trop libre car pour lui “être libre” signifie “être illimité et avoir trop de plaisir”. Il croit qu’en aidant les autres, il ne leur fera pas honte. Cependant, il a souvent l’impression que les autres abusent de lui. Il ne se sent alors pas reconnu et se sent même très fréquemment humilié par cette situation.


✨𝗟𝗲𝘀 𝗰𝗿𝗼𝘆𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀, 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀, 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗶𝗴𝗶𝗼𝗻𝘀 : la société est bâtie sur un mode de collectif, où la fraternité rime avec l’entraide, où l’individualisme est perçu comme de l’égoïsme.


Ça fait beaucoup de frein pour s’occuper de soi n’est-ce pas ?

Alors comment faire, quand tout nous pousse à regarder à l’extérieur de soi (smartphone, publicités omniprésentes, sollicitations permanentes en tous genres) ?

Ce que je vais vous dire ne va rien avoir de solution miraculeuse. Puisque la réponse est toujours et encore à l’intérieur de vous.

Vous avez besoin de vous connecter à vous-même et surtout à rester bien connecté.


Je fais un petit exercice à chaque fois qu’un(e) client(e) rentre dans mon cabinet, qui me permet de me connecter à moi-même :


fermez les yeux et prenez trois grandes inspirations, soufflez par la bouche longuement, prêtez attention à ce qu’il se passe à l’intérieur de vous, dans la zone du cœur et plus du tout au monde extérieur. C’est comme si votre vision avait changé d'orientation, elle n’est plus extérieure elle est désormais intérieure, restez là quelques instants.

Si vous n’avez pas l’habitude de vous occuper de vous, il est très fort probable que le fait de regarder à l’intérieur de vous-même ne soit pas agréable, une séance de sophrologie en coaching à mon cabinet pourra vous aider à être plus à l’aise avec ce principe.


Vous pouvez également le voir comme un exercice sur du long terme, au début c’est difficile et plus on le pratique plus c’est facile.


✨L’objectif est que vous soyez de plus en plus à l’aise avec vous-même et à l’intérieur de vous-même. En clair que vous soyez une bonne compagnie à vous-même.


Plus vous serez à l’aise à être avec vous-même, moins vous aurez besoin d’aller trouver remède dans le monde extérieur et à travers le sauvetage d’autrui.

Ensuite il vous faudra reconnaître votre légitimité, votre légitimité à être, à avoir besoin de… pour cela il est indispensable de guérir votre blessure d’humiliation, et je suis là pour vous accompagner.


Quand vous aurez reconnu votre légitimité, vous pourrez fixer des limites. Vos limites peuvent prendre une image de belle bulle protectrice autour de vous.

Juste avant de terminer l’exercice du dessus, finissez-le toujours en visualisant une belle bulle lumineuse autour de vous, fixez la bien, et surtout respectez là, dans le sens où c’est la projection de votre légitimité, et votre légitimé doit être plus importante que toute autre chose.

Tant que vous donnerez à l’autre en portant toutes vos blessures, vos croyances, vous donnerez injustement, vous donnerez en vous abandonnant vous-même.

La manière la plus juste de donner à l’autre doit suivre un cycle impératif : prendre le temps de faire remonter votre jauge d’énergie avant toute autre chose : quand vous aurez rempli suffisamment votre vase d’amour-propre, de sécurité intérieure, de sécurité émotionnelle, d’énergie vitale et que vous vous sentirez «plein(e)» vous pourrez alors donner selon l’évaluation de votre jauge, jamais au-delà.

Prenez bien soin de vos jauges, prenons soin de nous ensemble et dans le respect de nos limites communes, pour un monde plus équilibré.



- Annaïk Viallet - 24 février 2024



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