Aujourd’hui nous sommes allés visiter les animaux d’un zoo.
Je ne suis pas vraiment à l’aise avec le fait « d’emprisonner » des êtres vivants, d’ailleurs je boycotte les cirques.
Je me rappelle avoir été songeuse quand j’ai été maman pour la première fois à l’idée de mettre mon fils dans une « cage », c’est comme cela que je voyais un parc.
Et puis aujourd’hui j’ai écouté ceux qui travaillent auprès des animaux dans ce zoo et ils nous ont expliqués que sans les parcs animaliers ces animaux seraient disparus, que certaines espèces étaient des espèces protégées et que dans notre adhésion du jour au parc, nous nous étions engagé pour les préserver et les protéger.
Cette génération qui est celle de nos enfants, va avoir sur les bras toutes les erreurs de leurs ancêtres.
Ceux qui pensaient que les animaux étaient des objets, qu’on pouvait les prendre, les tuer, les sortir complètement de leur habitat naturel, afficher leur têtes mortes sur des murs comme des trophées.
Il y a peu de temps tout cela était totalement anodin et n’avait aucunes répercussions.
Aujourd’hui on a puisé trop profondément dans les limites de la nature.
J’ai un animal de compagnie, si on peut l’appeler comme ça, je ne la voit pas beaucoup, car elle est libre et je dois souvent me confronter à ceux qui veulent la « posséder ».
Les animaux sont nos frères, pas nos objets qui font jolis.
Ils sont des êtres vivants avec une certaine sensibilité.
Les animaux ne nous appartiennent pas, ils sont à eux-mêmes.
Alors certes ils ont besoin d’être protéger des dangers, comme nos bébés dans des parcs. Mais ils doivent être libres.
Ils doivent vivre de la même manière que nous respirons l’air autour de nous.
Annaïk Viallet
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